Peau de Lapin

 


Peau de lapin est un spectacle pour les petits et pour les grands, mais plutôt les grands petits que les petits petits parce que quand même des fois ça fait PEUR...
...




Gédéon ère sans repère dans un monde absurde et vide de sens.
Un monde qu’il se construit seul, 
un monde vacillant et impitoyable.
Un monde délimité par les murs de sa chambre.
Il s’invente ses amis, ses amours, 
ses guerres, ses histoires…
Il vit dans l’angoisse, s’enfonce dans la peur, 
écrasé par une somme de questions auxquelles il ne peut  répondre…


« Ce qui est embêtant c’est que  j’arrive pas à rêver de ce que je décide. Des fois je décide que je vais rêver de quelque chose. Alors je me décide bien comme il faut. Je décide de rêver d’un truc. Et pis non. Je me dis : c'est décidé ! je vais rêver que je vole ! Comme un oivion....
.... et non...
Je me retrouve derrière une machine à coudre»
On devient témoin du jeu intime d’un clown en perpétuelle quête de sens, on regarde un enfant s’amuser avec ce qui l’entoure, ce qui l’angoisse, ce qui le touche.

 
« Peau de lapin » est un spectacle très personnel.
Lorsque l’on travaille l’art clownesque, 
la principale source d’inspiration à l’expression du clown est soi-même.
Cette inspiration peut être contrôlée, construite, mise sur papier et en scène.
On peut affirmer que tout le travail d’écriture de « Peau de lapin » s’est fait à partir d’idées germées par l’inconscient de l’auteur interprète.
...
L’inconscient de l’auteur devient alors la conscience de Gédéon, son alter-égo, clown et héros solitaire de  « Peau de lapin ». 

Il serait intéressant d’analyser les messages transmis de l’inconscient de l’auteur à son clown, cependant, il vaut mieux leur laisser une part de mystère pour ne pas risquer d’altérer cette unique source d’inspiration et de provoquer l’internement psychiatrique de l’auteur.
...
  
"Je me pose de ces questions. Il y a des questions que je me pose. Et je peux pas répondre. Ça c’est ennuyant… Des fois je me demande. Quel temps est ce qu’il peut bien faire à New-York ? Et ben je sais pas. Je peux pas répondre. Faudrait que j’aie un téléphone. Pour téléphoner à New-York et demander le temps qu’il fait. Ou alors il faudrait que j’y aille..? Ah ben c’est ça. Ah ben si en plus faut que j’y aille !!!"

 La construction du spectacle a mis un an, de sa première ébauche d’écriture à sa première représentation publique.
Mais nous pouvons considérer que ce spectacle est toujours sur la voie de la création, en ce sens que seule l’écriture est fixée mais qu’elle n’est que la matière dont se sert Gédéon pour évoluer sur scène.
...
Imaginons que le texte, le fil de l’histoire, est une cour de récréation, le clown ne doit pas sortir de cette cour, mais il peut, à l’intérieur de celle-ci, évoluer comme il le désire.
...



...
Le fait que Gédéon se sente désespérément seul, qu’il soit obligé de s’inventer une femme, qu’il soit forcé de répondre à des questions absurdes, qu’il essaie de communiquer avec Jésus, qu’il  (se) raconte une histoire terrifiante ou qu’il imagine un cirque au milieu de sa chambre, tout ceci apporte au spectacle un sens dramatique, « peau de lapin » serait donc en fin de compte un drame, interprété par un clown ?
...



Le lapin : je suis enchanté de vous recevoir, très chère… très chère euh… 
Très chère comment déjà ?
La poupée : Eugénie, je me nomme Eugénie.
Le lapin : Vous êtes charmante. Faisons l’amour.
La poupée : vous allez vite en besogne jeune homme
Le lapin : je suis un lapin, je ne suis pas un jeune homme. Je suis même un vieux lapin.
La poupée : que vous avez de grandes oreilles vieux lapin.
Le lapin : oui je sais, tout le monde se moque de moi. Faisons l’amour.
La poupée : vous avez de très grandes dents également
Le lapin : oui. Passons à table alors.
Le lapin : je vous sers un peu de gratin de chou-fleur
La poupée : oh oui vraiment ça me touche beaucoup
Le lapin : reprenez donc une biscotte.
La poupée : oh non je n’ose point.
Le lapin : mais si n’osez, n’osez. Un peu de vin.
La poupée : oh monsieur vieux lapin je commence à être pompette.
Le lapin : justement vous allez bien en reprendre un peu.
La poupée : oh monsieur lapin c’était exquis, divin.
Le lapin : merci, faisons l’amour.
La poupée : et puis vous êtes si charmant, si attractif.
La poupée : oh vieux lapin !
Le lapin : oh dame Eugénie.
La poupée : oh vieux lapin !
Le lapin : oh dame Eugénie !


 PEAU DE LAPIN
Un spectacle de Gédéon.
Produit par les Totors.
Écrit et interprété par Nicolas Dewynter.
Avec (dans le désordre):
une petite fille, un gratin de chou-fleur, un chameau, un acrobate, Jésus, une carotte...
...
MERCI !!!
à Claudie Dewynter et son œil pétillant, à Katia Mozet pour son soutien, à Olivier, Marion, Cécile, aux Totors, à Tony, La Fraise, Rémi et Cyrille, tous les amis qui suivent Gédéon et le soutiennent, et à la ville de New-York. 
...
Ce spectacle a reçu le soutien du conseil général de Saône et Loire, du CNAR L'abattoir, de La Machine à Machins, de la compagnie "les Totors", et du Théâtre Grain de Sel. 
...

INFOS
Ce spectacle peut jouer un peu partout, il est léger techniquement, ne prend pas beaucoup d'espace et n'est vraiment pas cher...
Pour toutes informations concernant "Peau de Lapin", merci d'envoyer un message à gedeon.totors@gmail.com

Ou par téléphones : +33 (0)6.65.30.59.45
                                +33 (0)3.85.92.11.19

Nous pouvons vous faire parvenir plaquette, tarifs et fiche technique.

http://www.lestotors.com 





Toutes les photos sont de Michel Wiart.
Merci à lui ...








Membres du bleugue...